La chose est, il a reçu une volée de bois verts
Volée de bois verts ou volée de bois vert; orthographe.
- En échange, il a reçu une volée de bois verts.
(Marco Bélair-Cirino dans le site du Devoir, le 28 novembre 2019.)
Au propre comme au figuré, l'expression volée de bois vert s'écrit sans s à vert :
[...] un de ces vieux ânes butés [...] qui, patients sous les plus rudes volées de bois vert [...] (H. Bosco dans le Grand Robert, à l'article « brusque ».)
Pour finir l'anecdote, je promis à ce drôle, insolent comme un noble, une volée de bois vert, châtiment approprié à un maroufle de sa sorte. (Gautier dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « volée ».)
Les articles de Nachette n'étaient [...] que volées de bois vert distribuées [...] aux réputations naissantes. (Goncourt dans le Trésor, à l'article « volée ».)
[...] comme il eût été ridicule de m'en prendre à mes juges, une envie de volée de bois vert me resta dans les poignets. (Gracq dans le Petit Robert, à l'article « volée ».)
Il faudrait lire :
En échange, il a reçu une volée de bois vert.
- Cela dit, Pascal Bérubé ne fait pas l’unanimité contre lui. « La chose est, il n’a pas tort », écrit Mark Houston.
Le lecteur du Calgary Herald a sans doute utilisé l'expression the thing is, dont la traduction littérale ne passe pas en français. On pourrait lire :
Cela dit, Pascal Bérubé ne fait pas l’unanimité contre lui. « Le fait est qu'il n’a pas tort », écrit Mark Houston.
Line Gingras
Québec
« Pascal Bérubé dit ses quatre vérités à l’Alberta » : https://www.ledevoir.com/politique/quebec/568056/pascal-berube-dit-ses-quatre-verites-a-l-alberta