Croire bon
Croire bon + infinitif, croire bon + de + infinitif; préposition; grammaire; syntaxe.
- Or, les journalistes consultés par La Presse canadienne n’avaient été ni contactés par la Direction régionale de santé publique de Montréal ni par le Parti conservateur, qui n’a pas cru bon les informer du risque encouru.
(La Presse, 18 septembre 2020.)
Trois observations :
1. Comme je l'ai déjà signalé, il faut présenter en parallèle les éléments coordonnés par ni.
2. D'après ce que je vois dans le Grand Robert et dans le Trésor de la langue française informatisé, on croit bon (utile, prudent, indispensable, etc.) de faire quelque chose :
La fausse camaraderie, qu'il avait cru bon d'adopter au départ, se paternalise de plus en plus. (Hervé Bazin dans le Grand Robert, à l'article « paternaliser ».)
[...] disparus, volatilisés, sans que leurs proches eux-mêmes aient cru bon de chercher à savoir ce qu'ils étaient devenus. (F. Mauriac dans le Grand Robert, à l'article « volatiliser ».)
Mais, avant d'aller plus loin, je crois bon d'ouvrir une parenthèse. (Gide dans le Trésor, à l'article « loin ».)
3. D'après l'Office québécois de la langue française, on encourt une amende ou un blâme, mais on court un risque, un danger.
Il faudrait lire :
Or, les journalistes consultés par La Presse canadienne n’avaient été contactés ni par la Direction régionale de santé publique de Montréal ni par le Parti conservateur, qui n’a pas cru bon de les informer du risque couru.
Line Gingras
Québec
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