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Choux de Siam
15 juillet 2011

La contre-attaque ne s'est pas faite attendre

  • La contre-attaque de Liliane Bettencourt ne s'est pas faite attendre.
    (Chloé Woitier dans le site du Figaro, 12 juin 2011.)  

Comme j'ai déjà eu l'occasion de le signaler, le participe passé du verbe faire, suivi d'un infinitif, est toujours invariable :

Ils se sont fait obéir. (Hanse-Blampain.)

La contre-attaque de Liliane Bettencourt ne s'est pas fait attendre.

Line Gingras
Québec

« Les Bettencourt se déchirent à nouveau » : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/12/01016-20110612ARTFIG00170-la-mere-et-la-fille-bettencourt-se-dechirent-a-nouveau.php

Merci de votre visite. Une question? Je serai heureuse d'y répondre, dans la mesure de ma disponibilité. Voir la rubrique « Contactez l'auteur », dans la colonne de droite.

Commentaires
A
Re-bonjour Line,<br /> <br /> Comme nous en avons déjà parlé, si le verbe "pronominal" ne s'accorde pas ici au féminin, suivant la logique même de la langue française, c'est bien et uniquement pour une question "cosmétique", suivant laquelle il ne serait "pas joli" de dire et d'écrire "ne s'a pas fait attendre". Ce qui serait pourtant la façon logique d'exprimer cette idée... <br /> <br /> La bizarrerie du combat que nous devons mener pour défendre "le bon français", dans des cas aussi douteux et discutables, me rappelle cette aventure vécue en classe de Philo-1, au Collège des Jésuites, vers 1963, lorsque notre professeur, le Père Rioux, s'acharnait à démontrer de façon logique une proposition dite "évidente" (et donc indémontrable) de l'existence de Dieu. <br /> <br /> Il faut se faire une idée: ou bien c'est blanc, ou bien c'est noir. "n'a pas fait attendre elle". Elle est complément de attendre et non de faire; attendre est "complément" de faire, si l'on peut dire... Ah! la langue française, tout de même. Belle, malgré ses plus gros péchés... Salut.<br /> <br /> André Martin
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