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Choux de Siam
20 avril 2009

Sans titre

  • La château aux longs rideaux dans l'eau (Line Gingras)

Oui, vous avez bien lu. C'était en première page du programme de notre concert du 19 avril : un court texte de présentation, avec mon nom au bas; et dans le titre, en gros caractères bien lisibles, une énorme faute d'étourderie.

Vous me dites que l'erreur est humaine, qu'une coquille, allons, ça n'a pas d'importance. C'est trop gentil d'essayer de me consoler. Trop. Car si j'avais effectivement laissé passer, dans un titre, une coquille aussi grossière, j'aurais fort à rougir. Je ne peux pas me permettre une faute de ce genre, même si pour d'autres c'est une bagatelle : en qualité de professionnelle de l'écriture, je me sentirais indigne de la confiance de mes clients. Un traducteur, un réviseur d'expérience le sait, qu'il faut relire les titres avec une attention extrême.

Ce n'est pas moi qui ai commis cette impolitesse à l'égard du lecteur, cette bourde que j'aurais beaucoup de mal à me pardonner, si j'en étais responsable. Elle ne m'a pas échappé non plus à la relecture, ce qui ne vaudrait pas mieux; le titre est un ajout. En d'autres occasions semblables, sachant que je ne reverrais pas la version finale de mon texte avant l'impression du programme, j'avais insisté pour que mon nom ne paraisse pas. Cette condition n'a pas été respectée cette fois. Et cette faute bête, vraiment trop bête qui m'est attribuée, je la ressens comme une atteinte à mon intégrité professionnelle.

Fin de ma collaboration.

Line Gingras

Commentaires
D
"délicatesse" dans un restaurant cela va de soi !non ? sinon, Rosa et Choubine je suis assez d'accord avec vous, soit on veut de la qualité et du coup il est nécessaire d'y tenir, ou alors on devient "intolérant" avec elle ?!...<br /> bon vendredi
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R
C'est tout à fait mon point de vue !<br /> En revanche je ne suis pas certaine d'avoir fait preuve en effet de beaucoup de délicatesse.
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C
Bonjour Rosa,<br /> <br /> Il me semble qu'un restaurateur, comme n'importe quel chef d'entreprise, aurait grand avantage à soigner la qualité linguistique de son site Internet. Nos écrits révèlent ce que nous sommes; lorsque nous les publions, nous livrons au lecteur une grande partie de nous-mêmes.<br /> <br /> Un restaurateur n'est sans doute pas obligé de maîtriser l'orthographe; mais s'il a des difficultés à ce chapitre il devrait s'estimer tenu, par respect pour lui-même et pour ses clients potentiels, de confier la rédaction de ses textes publicitaires à un professionnel. S'il est inconscient de ses lacunes ou s'il a fait confiance à un incompétent, tu lui as rendu service, à mon avis, en lui signalant que son site Internet ne donnait pas une haute idée de sa cuisine.<br /> <br /> Te connaissant quand même un peu, je suis convaincue que tu as cherché à le faire avec toute la délicatesse possible.
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R
Merci pour toutes ces explications.<br /> Soulagée que tu n'aies pas renoncé à chanter.<br /> Ce serait intéressant, Choubine, qu'indépendamment de ce travail sur ton blogue, tu nous donnes ton opinion sur le "quand" et le "comment" intervenir sur des fautes qui se multiplient en effet sur des publications publiques. Comme toi je le ressens comme un manque de respect du lecteur.<br /> L'autre jour je suis allée avec des amis dans un restaurant très agréable mais dont le site internet était bourré de fautes.<br /> Je n'ai pas pu m'empêcher de le dire au patron en arrivant.<br /> Une de mes amies m'en a fait le reproche, pour elle l'essentiel était que la cuisine soit bonne et qu'il ne fallait pas demander à un restaurateur de maîtriser l'orthographe.<br /> Je me suis trouvée gênée...
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C
Je suis heureuse que tu comprennes, Rosa; la situation m'attriste d'autant plus que j'aime beaucoup la personne en cause.<br /> <br /> Je parle de la fin de ma collaboration pour la rédaction et la révision de textes divers; mais je souhaite rester dans l'ensemble, si l'on veut toujours de moi comme simple choriste.<br /> <br /> Yves a voulu évoquer, je crois, le fait qu'une chorale publie souvent, dans son programme, des annonces de commanditaires : des choristes parviennent à convaincre telle entreprise, ou tel député, d'accorder un appui financier, en échange d'une annonce à l'intérieur du programme. Mais je ne pensais pas du tout aux commandites en écrivant mon texte.
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