21 mars 2021
La conscience du chemin de fer
- Ils [les ouvriers en grève] vont dans les prospères ateliers du chemin de fer, conscient d’en payer les succès de leurs misères.
(Jean-François Nadeau, dans Le Devoir du 15 mars 2021.)
Deux observations :
- Ce sont les ouvriers, représentés par ils, qui sont conscients; le chemin de fer, lui, n'a pas de conscience.
- Les misères sont pénibles, sans doute; cependant, parfois grandes, elles sont souvent petites ou menues; alors que la misère se dit de l'« extrême pauvreté, pouvant aller jusqu'à la privation des choses nécessaires à la vie » (Robert). Dans le contexte décrit par le chroniqueur, je pense qu'il s'agit de la seconde.
Je recommanderais* :
Ils [les ouvriers en grève] vont dans les prospères ateliers du chemin de fer, conscients d’en payer les succès de leur misère.
Line Gingras
Québec
* Le 23 mars, je constate que les deux corrections ont été apportées.
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