Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Choux de Siam
30 mars 2010

Envolées

  • Le maire de Québec a bâti sa popularité autour d'un caractère qui n'est pas tiède. Opiniâtre, un brin «baveux», il est l'auteur de quelques célèbres envolées, sur laquelle il fabrique son propre «marketing». (Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 30 mars 2010.)

Le pronom relatif ne peut représenter que le substantif envolées, féminin pluriel :

... il est l'auteur de quelques célèbres envolées, sur lesquelles il fabrique son propre «marketing».

Line Gingras
Québec

«Mairie de Québec – Quel fat!» : http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/285994/mairie-de-quebec-quel-fat

Commentaires
C
Merci, Yves; c'est très intéressant!
Répondre
Y
Quelques références datées, même si on n'est pas censés divulguer le contenu du futur «Franqus» (qui va changer de nom):<br /> «Il peut être charmant ou bourru, baveux, à la limite de l'insolence» (L'Actualité, 2000).<br /> Nuance: «Les petits baveux, y vont nous payer ça!» (Francine Noël, 1983).<br /> Plusieurs citations dans Antidote, mais non datées.<br /> Meney donne un tiers de page de citations, presque toutes négatives. Il ajoute le sens «personne qui parle beaucoup».<br /> Je dirais que c'est le sens carrément «sympa» qui est récent.
Répondre
C
Son emploi répandu au Québec dans la langue familière, au sens d'«arrogant», est assez récent je crois.
Répondre
R
Pour en revenir à la remarque de Doume je n'ai pas souvenir d'avoir beaucoup lu ni entendu "baveux" en France...<br /> Peut-être en Alsace !
Répondre
S
J'ai trouvé le verbe "étriver", qui n'existe plus(?) dans le français hexagonal, et le site "Rabaska" qui contient un glossaire québécois.<br /> À bientôt,<br /> Sceptique
Répondre
Archives