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Choux de Siam
30 juin 2008

Admettons

  • Avec la guerre en Afghanistan sur les bras, une guerre sans bon sens dont personne ne veut admettre qu'il faudrait y mettre fin... (Lise Payette.)

... une guerre sans bon sens dont personne ne veut reconnaître qu'il faudrait y mettre fin...

Line Gingras
Québec

« Ça grouille et ça grenouille » : http://www.ledevoir.com/2008/06/27/195464.html

29 juin 2008

Lumière, s'il vous plaît

  • Comme ses collègues le laissaient aller sans dire un mot, il retira les annonces publicitaires de l'opposition de la télévision et interdit aux journaux contrôlés par l'État d'évoquer la campagne du MDC. (Gil Courtemanche.)

La phrase pourrait être plus claire :

... il retira de la télévision les annonces publicitaires de l'opposition et interdit aux journaux...

* * * * *

  • Le parti de Nelson Mandela réclame bien sûr la fin des violences, mais la plus grande partie de la déclaration est consacrée aux conséquences négatives sur les pays africains, dont le Zimbabwe de la colonisation, et sur le fait que les colonisateurs n'ont jamais respecté les principes démocratiques dont ils se réclament maintenant pour dénoncer Mugabe.

Les conséquences de quoi? se demande-t-on d'abord. Et qu'est-ce au juste que ce Zimbabwe de la colonisation? On aimerait comprendre, dès la première lecture :

... la plus grande partie de la déclaration est consacrée aux conséquences négatives de la colonisation sur les pays africains, dont le Zimbabwe...

Cela va déjà mieux, mais la fin de la phrase reste dans l'obscurité; il semble être question de conséquences négatives de la colonisation non seulement sur les pays africains, mais encore sur le fait que les colonisateurs n'ont jamais respecté les principes démocratiques... Comment donc la colonisation peut-elle avoir des conséquences sur un fait? Elle n'en a pas, justement :

... la plus grande partie de la déclaration est consacrée aux conséquences négatives de la colonisation sur les pays africains, dont le Zimbabwe, et au fait que les colonisateurs n'ont jamais respecté les principes démocratiques...

L'emploi d'une virgule, la place d'un syntagme, le choix d'une préposition ne sont pas sans importance.

* * * * *

  • ... tu votes pour moi ou je te tues.

Vous allez croire que je participe à un concours.

Line Gingras
Québec

« Le cul-de-sac » : http://www.ledevoir.com/2008/06/28/195681.html

28 juin 2008

Les actes auquel...

Craindre que + indicatif ou subjonctif; grammaire française.

  • Le juge Gomery n’a jamais dit que Jean Chrétien et Jean Pelletier avaient connaissance des actes criminels auquel le programme a donné lieu. (Yves Boisvert.)

Le programme a donné lieu à quoi? À des actes criminels. Ce complément est représenté par le pronom relatif, qui doit s'accorder en genre et en nombre avec son antécédent : auxquels.

* * * * *

  • ... ses propos laissent craindre que MM. Chrétien et Pelletier n’ont pas été traités avec équité...

D'après le Petit Robert, le Lexis, le Trésor de la langue française informatisé, le Multidictionnaire et le Hanse-Blampain, craindre que doit être suivi du subjonctif :

Il est à craindre que cela ne se reproduise. (Petit Robert.)

Elle craignait seulement que Simon ne lui tienne la main. (Sagan, dans le Lexis.)

Je crains toujours que tu ne sois pas heureux ici. (Martin du Gard, dans le Trésor.)

... ses propos laissent craindre que MM. Chrétien et Pelletier n’aient pas été traités avec équité...

Line Gingras
Québec

« Le juge Gomery a joué avec le feu » : http://www.cyberpresse.ca/article/20080627/CPOPINIONS/80626310/6741/CPOPINIONS

27 juin 2008

Afin que lui soit offert une chance

  • ... le rapport majoritaire, déposé quelques jours plus tôt par l'opposition, exigeait le rapatriement d'Omar Khadr afin qu'il soit jugé au Canada et que lui soit offert une chance de réhabilitation. (Manon Cornellier.)

Ne nous laissons pas tromper par l'inversion : le rapport exigeait le rapatriement d'Omar Khadr afin qu'il soit jugé au Canada et qu'une chance de réhabilitation lui soit offerte - et que lui soit offerte une chance de réhabilitation.

* * * * *

  • « Beaucoup de Canadiens se sont objectés aux politiques des États-Unis en ce qui a trait au traitement des terroristes et des combattants ennemis détenus à Guantánamo, a dit John McCain la semaine dernière. »

Beaucoup de Canadiens se sont opposés aux politiques...

Voir mon billet du 7 juillet 2007.

Line Gingras
Québec

« En attendant Washington » : http://www.ledevoir.com/2008/06/25/195273.html

26 juin 2008

De nombreuses écoles secondaires et lycées

  • Il y a longtemps que les Français ne croquent plus du curé. De nombreuses écoles secondaires et lycées accueillent d'ailleurs des aumôneries. (Christian Rioux.)

L'adjectif féminin nombreuses ne peut pas se rapporter, comme le voudrait le sens de la phrase, à la fois au masculin lycées et au féminin écoles. L'accordera-t-on simplement au masculin? Ce ne serait sans doute pas fautif, mais on répugne à faire voisiner les deux genres : De nombreux écoles secondaires et lycées. Faudrait-il intervertir les noms? Écrire De nombreux lycées et écoles secondaires, ce serait pécher contre l'euphonie. N'empêche, le problème se résout aisément :

Un grand nombre d'écoles secondaires et de lycées...
Beaucoup d'écoles secondaires et de lycées...

Line Gingras
Québec

« L'épouvantail » : http://www.ledevoir.com/2008/05/30/191914.html

25 juin 2008

Elle est venu frapper à ma porte

Elle est venu frapper; ils sont venu frapper; accord du participe passé employé avec l'auxiliaire être et suivi d'un infinitif; grammaire; orthographe.

  • « Un jour, la mère de notre ami commun Mort Rosengarten est venu frapper à ma porte, raconte [Michel] Garneau. »
    (Guillaume Bourgault-Côté.)

Le participe passé employé avec être, qu'il soit suivi ou non d'un infinitif, s'accorde avec le sujet du verbe : est venue.

Line Gingras
Québec

« Leonard Cohen - Le retour du fils prodige » : http://www.ledevoir.com/2008/06/21/194976.html

24 juin 2008

Sur la défensive de la langue française

Sur la défensive de; syntaxe du français.

  • «J'observe toujours le Québec sur la défensive de la langue française
  • «On est toujours sur la défensive de la pureté de la langue, mais les langues sont vivantes», poursuit M. Pagel. (Clairandrée Cauchy.)

Oui, les langues sont vivantes; mais ces deux phrases de M. Dario Pagel me semblent malades, parce que le président de la Fédération internationale des professeurs de français (il s'agit d'un Brésilien d'origine allemande) a mélangé deux constructions de manière assez inusitée, ou je me trompe fort.

On peut se porter à la défense du français; on peut aussi se tenir sur la défensive lorsque certaines questions sont abordées. Mais quant à rester sur la défensive de la langue française ou de la pureté d'icelle...

Dans le Petit Robert, le Multidictionnaire, le Lexis et le Trésor de la langue française informatisé, je trouve les expressions être, se tenir, se mettre, rester sur la défensive - sans complément déterminatif :

Elle restait, tout le long du jour, auprès du feu, sur la défensive. (Gide, dans le Lexis.)

Napoléon changea tous ses projets. Il résolut de rester sur la défensive en Italie et de prendre l'offensive en Allemagne. (Sand, dans le Trésor.)

Quelque chose qui me déplut et me mit sur la défensive. (Lacretelle, dans le Trésor.)

M. Pagel aurait pu dire, à mon avis :

J'observe toujours le Québec sur la défensive à l'égard de la langue française.

On se porte toujours à la défense de la pureté de la langue...
On cherche toujours à défendre la pureté de la langue...
On cherche toujours à préserver la pureté de la langue...

* * * * *

  • «Je voudrais bien que le Québec comprenne que la francophonie existe en dehors de ses murs.» (Dario Pagel, cité par Clairandrée Cauchy.)

La vieille ville de Québec a des murs; la province, elle, a des frontières, à l'extérieur desquelles nous apprenons aujourd'hui que vivent d'autres francophones.

Je tombe des nues. Plouc.

* * * * *

  • «Aujourd'hui, le français ne court aucun danger au Québec.» (Dario Pagel, cité par Clairandrée Cauchy.)

Ô mon peuple, enfin tu vas dormir tranquille.

Line Gingras
Québec

«Langue française - Le Québec serait refermé sur lui-même» : http://www.ledevoir.com/2008/06/23/195103.html

23 juin 2008

La peur de, de, de...

  • La peur de perdre ses amis, d’être tout seul dans une grande école, de se perdre, de se faire battre ou voler, d’avoir beaucoup de devoirs et des profs qui n’expliquent pas grand-chose comptent parmi les craintes des élèves inquiets. (Louise Leduc, dans La Presse.)

La peur a plusieurs compléments déterminatifs, mais demeure le noyau, singulier, du groupe sujet - avec lequel le verbe doit s'accorder. Seulement, on n'apprend rien à personne en disant que la peur... compte parmi les craintes. J'écrirais peut-être :

Les élèves inquiets [ou Certains élèves] ont peur, entre autres, de perdre leurs amis, d'être tout seuls dans une grande école, de se perdre, de se faire battre ou voler, d'avoir beaucoup de devoirs et des profs qui n'expliquent pas grand-chose.

La peur de perdre ses amis, d’être tout seul dans une grande école, de se perdre, de se faire battre ou voler, d’avoir beaucoup de devoirs et des profs qui n’expliquent pas grand-chose donne des cauchemars aux élèves inquiets [ou à certains élèves].

Line Gingras
Québec

« Vaincre la peur du secondaire » : http://www.cyberpresse.ca/article/20080623/CPACTUALITES/80622109/1019/CPACTUALITES/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=ACTUALITES

22 juin 2008

La première sera la dernière

  • Les paroles de la version nazie et de l'hymne allemand actuel sont issues de la même chanson, das Deutschlandlied, composée par August Heinrich Hoffmann en 1841 sur une musique de l'Autrichien Joseph Haydn.

    Utilisée dans son intégralité comme hymne national à partir de 1922, la version actuelle ne reprend que la troisième strophe, tandis que les Nazis se limitaient à la première. C'est cette dernière que les téléspectateurs malentendants ont vue sur leur écran lundi soir. (AFP.)

... les Nazis se limitaient à la première. C'est cette dernière... Cette formulation ne me semble pas équivoque, mais quand même, elle donne un peu le tournis. On aurait pu écrire :

... les Nazis se limitaient à la première. C'est celle-ci que les téléspectateurs malentendants ont vue...

* * * * *

Au contraire de ce que paraît indiquer la structure de la phrase, ce n'est pas la version actuelle qui a été utilisée dans son intégralité à partir de 1922, puisque cette version ne reprend que la troisième strophe. Je pense qu'on a voulu dire :

Cette chanson a été utilisée dans son intégralité comme hymne national à partir de 1922; la version actuelle ne reprend que la troisième strophe, tandis que les Nazis se limitaient à la première.

Line Gingras
Québec

« Télé suisse : cours de rattrapage sur l'hymne national allemand » : http://www.cyberpresse.ca/article/20080619/CPINSOLITE/80619100/6006/CPINSOLITE

21 juin 2008

En passant par

  • Du Mexique au Guatemala voisin - en passant par le Canada -, la mise en valeur muséologique de l'héritage autochtone n'en est pas à une hypocrisie près. (Guy Taillefer.)

(Puis-je suggérer un détour par la Lorraine?)

La phrase serait moins divertissante si l'on renonçait à l'emploi figuré du verbe passer, mais cela me paraîtrait souhaitable :

Au Mexique et au Guatemala voisin - comme au Canada -, la mise en valeur muséologique de l'héritage autochtone n'en est pas à une hypocrisie près.

Line Gingras
Québec

« Perspectives - Calme trompeur au Chiapas » : http://www.ledevoir.com/2008/06/21/194941.html

20 juin 2008

Rébarbative à s'ouvrir

Rébarbative à + infinitif; rébarbatif à + infinitif; rébarbatif à quelque chose; rébarbatif à faire quelque chose.

  • Encore rébarbative à s'ouvrir aux nombreux exclus qu'elle refoule à sa porte, cette Église affiche un conservatisme entêté lorsqu'elle refuse de nommer ses pires fautes... (Marie-Andrée Chouinard.)

Rébarbatif signifie «qui rebute par un aspect rude, désagréable»; «difficile et ennuyeux». (Petit Robert.) Une personne ou une chose ne saurait donc être rébarbative à quelque chose ou à faire quelque chose, me semble-t-il; je n'ai trouvé d'ailleurs aucun exemple de ce type dans les dictionnaires consultés :

Un visage rébarbatif.
Un livre rébarbatif.
(Multidictionnaire.)

[Ces chaînes] donnent à l'église un faux air de prison assez étrange et rébarbatif. (Gautier, dans le Petit Robert.)

Voilà des mots qui sont trop rébarbatifs. (Molière, dans le Petit Robert.)

M. Jacob faisait de vains efforts pour se donner une apparence rébarbative. (Gide, dans le Lexis.)

Je crois qu'il commence à trouver notre sainteté rébarbative et à regretter le séminaire. (Bazin, dans le Lexis.)

Je me retourne violemment, les yeux féroces, et si rébarbative que mon cousin l'Oncle éclate de rire. (Colette, dans le Trésor.)

Au milieu du bois d'yeuses nous découvrons une construction rébarbative du XVe siècle. (Giono, dans le Trésor.)

On aurait pu écrire :

Encore réticente à s'ouvrir aux nombreux exclus qu'elle refoule à sa porte...

Line Gingras
Québec

«Les limites du pardon» : http://www.ledevoir.com/2008/06/19/194632.html

19 juin 2008

La minorité

  • ... la minorité grecque très présente à Himara réclament carrément et simplement l'autonomie de cette ville... (Serge Truffaut.)

On n'écrirait pas, sauf dans la langue populaire, la minorité veulent. Employé seul, c'est-à-dire sans complément pluriel, le collectif minorité entraîne normalement l'accord du verbe au singulier :

... la minorité grecque [...] réclame...

Voir les commentaires pour des précisions.

Line Gingras
Québec

« Comme en 14 » : http://www.ledevoir.com/2008/06/03/192427.html

18 juin 2008

Vu du ciel

  • Vu du ciel, au temps des récoltes, la campagne argentine est une mine d'or à ciel ouvert. (Lisa-Marie Gervais.)

Qu'est-ce qui est vu du ciel? La campagne argentine :

Vue du ciel, au temps des récoltes...

Article par ailleurs intéressant et très bien écrit.

Line Gingras
Québec

« L'Argentine en crise (1) - Le campo contre le pouvoir politique » : http://www.ledevoir.com/2008/06/18/194517.html

17 juin 2008

Tout parti confondu

Tout parti confondu ou tous partis confondus; orthographe.

  • Ne renonce-t-elle pas « à trois décennies de lutte d'affirmation nationale du Québec, tout parti confondu? », s'est demandé Pierre Curzi. (Robert Dutrisac.)

M. Curzi a voulu dire, je pense, que tous les partis politiques du Québec - y compris les partis fédéralistes - ont œuvré dans le même sens. J'emploierais donc le pluriel, comme on l'a fait dans cette phrase :

Le nombre des touristes, toutes nationalités confondues, a augmenté. (Petit Robert.)

... trois décennies de lutte d'affirmation nationale du Québec, tous partis confondus...

J'ai consulté aussi le Multidictionnaire, le Hanse-Blampain, le Lexis et le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « confondre », mais n'y ai trouvé aucun exemple utile.

Line Gingras
Québec

« L'organisation bilingue du Sommet de la Francophonie fait sursauter le PQ » : http://www.ledevoir.com/2008/06/13/193812.html

16 juin 2008

Faire unanimité

Faire unanimité, faire l'unanimité.

  • Une telle impression se dégage bel et bien de la lecture du rapport, dont on ne pouvait attendre non plus qu'il fasse unanimité sur des sujets aussi explosifs que la définition de la laïcité ou la finesse du concept de l'interculturalisme. (Marie-Andrée Chouinard.)

J'ai consulté une dizaine d'ouvrages; pourtant c'est dans le Petit Robert seulement, à l'article « unanimité », que j'ai trouvé des exemples utiles :

Cette décision a fait l'unanimité.
Faire l'unanimité contre soi.

J'écrirais donc faire l'unanimité, d'autant plus qu'une recherche Google donne des résultats très concluants. Je vous laisse comparer...

Line Gingras
Québec

« Dérapage » : http://www.ledevoir.com/2008/06/11/193507.html

15 juin 2008

Messieurs les chauve-souris

Les chauve-souris; pluriel de chauve-souris; orthographe.

  • Detlev Kelm, de l’Institut de recherche zoologique à Berlin, est parti du principe que c’est par leurs crottes que les chauve-souris répandent les semences des fruits qu’ils ont mangés. (Agence Science-Presse.)

On apprend deux choses en consultant le Petit Robert ou le Multidictionnaire : d'abord que chauve-souris est un nom féminin, ensuite qu'il s'écrit au pluriel chauves-souris. Il est vrai que ce mot est visé par les rectifications de l'orthographe, auxquelles on peut décider de se conformer en écrivant chauvesouris, sans trait d'union.

Line Gingras
Québec

« Quand la chauve-souris se prend pour une abeille » : http://www.cyberpresse.ca/article/20080613/CPSCIENCES/80613040/1020/CPSCIENCES

14 juin 2008

Les rennes du Téléjournal

Rennes ou rênes; homonymes; orthographe.

  • C'est Pascale Nadeau qui prend les rennes du Téléjournal le week-end, à partir de septembre. (La Presse et PC.)

Son prénom évoque une fête, mais ce n'est pas une raison pour lui confier la distribution des cadeaux : Pascale Nadeau, la fin de semaine, va prendre les rênes du Téléjournal.

Comme quoi il faut se méfier des homonymes et ne pas hésiter à ouvrir son dictionnaire, même (ou devrais-je dire surtout?) lorsqu'on a passé l'âge de croire au père Noël.

Line Gingras
Québec

« Céline Galipeau remplacera Bernard Derome » : http://www.cyberpresse.ca/article/20080612/CPARTS/80612124/-1/CPARTS

13 juin 2008

Qui dispose impose

  • ... en renonçant à son pouvoir de dépenser, qui constitue le seul moyen dont Ottawa dispose pour imposer ses objectifs aux provinces. (Michel David.)

On peut faire mieux :

... en renonçant à son pouvoir de dépenser, seul moyen que possède Ottawa pour imposer ses objectifs aux provinces.

Line Gingras
Québec

« Les vilaines provinces » : http://www.ledevoir.com/2008/06/10/193374.html

12 juin 2008

La place du verbe

Place du verbe; ordre des mots dans la phrase; syntaxe du français; comité, majuscule ou minuscule.

  • Au moment où les audiences du comité de la Sécurité publique et nationale de la Chambre des communes sur l'affaire Bernier-Couillard démarrent, beaucoup s'interrogent sur la trajectoire suivie par Julie Couillard, une femme au passé trouble... (Hélène Buzzetti et Alec Castonguay.)
  • C'est cet après-midi que les audiences du comité de la Sécurité publique et nationale sur cette affaire Bernier-Couillard démarreront.

Dans les deux exemples ci-dessus, la phrase serait mieux équilibrée si le verbe était rapproché du sujet :

Au moment où démarrent [ou débutent] les audiences du Comité de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes sur l'affaire Bernier-Couillard, beaucoup s'interrogent...

C'est cet après-midi que démarreront les audiences du Comité de la sécurité publique et nationale sur cette affaire Bernier-Couillard.

* * * * *

Au Québec comme ailleurs au Canada, on écrit le ministère de la Sécurité publique. Le cas des ministères, toutefois, fait exception; dans l'appellation officielle d'autres organismes comme les comités, la majuscule se met plutôt au terme générique : ... les audiences du Comité de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes...

Line Gingras
Québec

« Julie Couillard voulait un accès aux ministres » : http://www.ledevoir.com/2008/06/10/193416.html

11 juin 2008

Pour pour

  • George W. Bush réclamera l'aide des Européens en Afghanistan et plaidera pour un accroissement des sanctions contre l'Iran pour décourager Téhéran de produire des armes nucléaires. (AP.)

Je proposerais :

... et plaidera pour un accroissement des sanctions contre l'Iran afin de décourager Téhéran de produire des armes nucléaires.

... et plaidera pour un accroissement des sanctions contre l'Iran en vue de décourager Téhéran de produire des armes nucléaires.

... et préconisera un accroissement des sanctions contre l'Iran pour décourager Téhéran de produire des armes nucléaires.

Line Gingras
Québec

« George Bush en Europe - Un président dans le rétroviseur » : http://www.ledevoir.com/2008/06/09/193237.html

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