samedi 1 juillet 2006
Puisque je pense, donc je suis
Donc et puisque; pléonasme.
- Et puisque toutes les interprétations de l'histoire se valent, il revient donc à chaque professeur de décider quels événements il étudiera avec ses élèves. (Christian Rioux.)
Jean-Paul Colin signale que la conjonction puisque «fournit une explication, une justification considérée comme évidente». C'est dire qu'elle fait double emploi avec donc :
Et puisque toutes les interprétations de l'histoire se valent, il revient à chaque professeur de décider quels événements il étudiera avec ses élèves.
Toutes les interprétations de l'histoire se valent; il revient donc à chaque professeur de décider quels événements il étudiera avec ses élèves.
Line Gingras
«La fin de l'histoire» : http://www.ledevoir.com/2006/06/30/112715.html?338
Euh... je ne veux pas contredire absolument la correction grammaticale, mais “donc” a souvent un rôle interjectif et c'est le cas ici. Cela ne me semble pas anormal à l'oral, je l'utilise d'ailleurs beaucoup, c'est un de mes tics, mais dans un écrit soigné et surtour un texte argumentatif il faut en effet éviter ce mélange (“donc” interjectif et “donc” logique).