samedi 4 mars 2006
Être coutumier avec un propos
Coutumier avec; coutumier de; être coutumier avec; être coutumier de; emploi de la préposition avec l'adjectif coutumier; grammaire française; syntaxe du français.
- Erreur! Non en raison de la condescendance du propos - avec lequel le PQ est coutumier envers la gauche dès que s'y pointe une forte tête... (Josée Boileau.)
Au sens de «qui a coutume de faire quelque chose» (Petit Robert), «qui a l'habitude de faire quelque chose comme s'il s'agissait d'une obligation, d'une nécessité» (Trésor de la langue française informatisé), l'adjectif coutumier s'emploie avec la préposition de :
Coutumière, une fois la semaine, des sacrements de confession et de communion. (A. France.)
Le médecin-chef du Stalag XII C était d'ailleurs coutumier de ces absurdités féroces. (Ambrière.)
Car il est peu de mauvais prêtres qui répondent à l'image qu'en donnent volontiers les écrivains bien-pensants, intéressés à les peindre coutumiers du parjure, du vice et de l'impiété. (Bernanos.)
Ce tour, vous l'aurez remarqué, a souvent une nuance péjorative - comme dans la phrase à l'étude, qui aurait pu se lire comme suit :
Erreur! Non en raison de la condescendance du propos - dont le PQ est coutumier envers la gauche dès que s'y pointe une forte tête...
Line Gingras
«Sur le terrain» : http://www.ledevoir.com/2006/02/07/101491.html